Depuis le début de l’année, plus de 30.000 postes ont été supprimés dans la Silicon Valley.
L’avalanche de licenciements se poursuit dans la Silicon Valley. Dernière annonce en date, celle de Snap, la maison mère du réseau social Snapchat, qui prévoit de couper 10 % de ses effectifs, soit environ 500 personnes. L’entreprise avait déjà remercié 20 % de son personnel à l’été 2022 (plus de 1 200 personnes). « Nous réorganisons notre équipe pour réduire les échelons hiérarchiques intermédiaires et promouvoir la collaboration », a déclaré un porte-parole de Snap.
Au printemps dernier, Evan Spiegel, qui a cofondé Snap en 2011, s’était félicité d’avoir atteint les 750 millions d’utilisateurs mensuels, « dont la vaste majorité des 13-34 ans dans plus de vingt pays ». Mais l’entreprise, qui dépend essentiellement des revenus publicitaires, n’est toujours pas rentable, à l’inverse de ses rivaux Facebook ou TikTok. Ses produits comme Spotlight et son abonnement payant Snapchat+ n’ont pas eu les résultats escomptés. Quant à sa diversification dans les équipements électroniques comme les lunettes connectées, elle n’a toujours pas porté ses fruits. En 2022, les pertes nettes de l’entreprise – qui a publié mardi ses résultats pour 2023 – ont triplé à 1,43 milliard de dollars…