Pour relancer ce cursus, l’exécutif veut adapter les formations aux besoins des entreprises, afin de pourvoir les emplois vacants.
L’enjeu est suffisamment important pour avoir ressuscité ces derniers jours une intersyndicale pourtant en perte de vitesse. Ce mardi 12 décembre, les enseignants des lycées professionnels sont appelés à se mettre en grève à l’appel de sept fédérations de différentes organisations telles que FO, CGT, FSU, ou encore SUD… Dans leur viseur, les différentes réformes que met progressivement en place le gouvernement dans cette filière qui accueille plus de 600.000 lycéens, soit près d’un sur trois
Dernière en date, la transformation de l’année de terminale, durant laquelle le temps dévolu aux stages devrait être élargi et qui fait suite à d’importantes transformations ayant commencé à se mettre en place à la rentrée 2023. Mais un point en particulier concentre la colère des enseignants: l’évolution de l’offre de formation afin que celle-ci réponde aux besoins des entreprises. «Cela passera par une transformation voire une fermeture d’un quart des formations actuelles d’ici 2027», prévenait dans un entretien au Figaro, la première ministre Élisabeth Borne, la semaine dernière. Un casus belli pour les syndicats qui craignent des licenciements massifs…