Un accord entre l’État et EDF a été trouvé, fixant les règles qui s’appliqueront à partir de 2026.
Après des mois de négociations parfois houleuses, un accord a enfin été trouvé entre l’État et EDF. Il vise «un prix d’équilibre moyen» à 70 euros le mégawattheure (MWh), à partir de 2026. Ce prix s’appliquera à la totalité de l’électricité produite par le parc nucléaire historique d’EDF. Il succédera à l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), instauré en 2010 et prenant fin au 31 décembre 2025.
Pour parvenir à ce prix moyen sur quinze ans, un mécanisme quelque peu complexe a été imaginé, présenté ce mardi par trois ministres, Bruno Le Maire à l’Économie, Agnès Pannier-Rucher, à la Transition énergétique et Roland Lescure à l’Industrie, ainsi que par Luc Rémont, le PDG d’EDF. Une mobilisation à l’échelle des enjeux. Il fallait trouver un accord qui préserve en même temps la rentabilité d’EDF, sa capacité à investir et l’accès à une électricité compétitive et bas carbone pour les industriels et les particuliers…
Pascal Lenoir
