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L’usine d’Arjowiggins est placée en liquidation judiciaire

Arjowiggins à Bessé-sur-Braye est placé en liquidation judiciaire. Le tribunal de commerce de Nanterre a livré sa décision ce vendredi matin.

La sentence est tombée. L’usine d’Arjo de Bessé va fermer, ses 568 salariés se retrouvent sans emploi. Des centaines d’autres, indirects, sont menacés.

L’usine du Bourray est reprise par l’entreprise sarthoise CGMP, qui reprend la moitié du personnel.

Depuis mardi et le nouveau report accordé par le tribunal de commerce de Nanterre, les salariés sont dans la dernière ligne droite. Ils savent leur avenir incertain, malgré les trois jours accordés au projet de reprise porté par le directeur de l’usine et ses encadrants.

Mercredi, lors de la venue de Thomas Hollande, à l’usine, plus personne ne croyait en une issue positive. Leur avocat a beau invoquer la culpabilité de l’état, l’autre partie de son message est clair : Jean-Christophe Mailhan, le directeur, ne trouvera pas 15 millions d’euros de fonds privés en trois jours.

Condition fixée par l’Etat pour apporter la même somme d’aide publique à la reprise.

Depuis le 27 décembre, et la reprise avortée des Néerlandais de Fineska qui ont jeté l’éponge, les salariés d’Arjowiggins vivent dans le stress. Ils ont la rage contre Sequana, ancien propriétaire d’Arjo, dirigée par Pascal Lebard. Il est d’ailleurs accusé d’avoir transféré des fonds vers Antalis, sa holding, juste avant le placement en redressement judiciaire.

+ Les réactions politiques

Lire Le Maine Libre du 29/3/19

Pascal Lenoir

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