Le Wall Street Journal publie des documents prouvant que le groupe est conscient des problèmes provoqués par ses applis.
Une enquête par jour. Depuis lundi, le Wall Street Journal multiplie les révélations sur Facebook. Un lanceur d’alerte a transmis au journal américain une série de documents internes et confidentiels qui, mis bout à bout, démontrent que le groupe est parfaitement conscient des problèmes provoqués par sa galaxie d’applications. Des alertes remontent des équipes, des recherches poussées sont menées par les chercheurs employés par le titan américain. Des présentations chiffrées sont partagées au sein du groupe. Les éléments les plus problématiques remontent haut dans la hiérarchie, parfois jusqu’à Mark Zuckerberg lui-même. Et pourtant. Chacune des investigations menées par le Wall Street Journal démontre que rien, ou presque, ne change. Cela peut être par peur de faire baisser l’engagement, une métrique clé pour le groupe, ou bien par crainte qu’un changement ne heurte ses activités économiques.
Cela peut être aussi parce que Facebook, un réseau social utilisé par près de 3 milliards de personnes chaque jour, est tout simplement devenu trop grand pour que l’ensemble puisse être correctement supervisé. Lors d’un rassemblement de hauts cadres du groupe, début septembre à Menlo Park, «le ton d’une partie des participants pouvait se résumer à “nous avons créé une machine que nous ne contrôlons pas”», écrit le journal économique…