Agathe Bousquet, présidente de Publicis, et Arnaud Leroy, président de l’Ademe, ont rendu un rapport à l’exécutif.
«Il y a vingt ans, la publicité connaissait sa révolution digitale. Aujourd’hui, la filière est au cœur d’une révolution environnementale qui nécessitera des investissements», explique Agathe Bousquet, présidente de Publicis France. Les Français s’interrogent sur le rôle de la publicité face aux changements de paradigmes de notre société. Parmi ses détracteurs, la Convention citoyenne pour le climat avait fait de l’interdiction de la publicité son cheval de bataille, l’accusant de prôner la surconsommation et les produits polluants.
Face à la pression de l’opinion publique et des politiques ces derniers mois, les ministères de l’Économie, de la Transition écologique et de la Culture ont confié à Agathe Bousquet et à Arnaud Leroy, président de l’Agence de l’environnement (Ademe), la mission de réfléchir au cadre collectif qui permettra à la filière de basculer vers une publicité plus engagée sur le plan sociétal et plus vertueuse pour contribuer à la transition écologique. Des réflexions engagées depuis quelques années par les secteurs des médias et de la communication et les annonceurs qui devront désormais se transformer en actions dans le cadre de la loi climat et résilience.
Le gouvernement a rendu public le 10 juin, le rapport rédigé par Agathe Bousquet et Arnaud Leroy.
La filière en est persuadée: la publicité peut être un acteur de la transition écologique et du changement de comportements des consommateurs. «Il faut de la communication pour valoriser les bonnes pratiques. Une chose est sûre, la publicité s’engage et ne veut pas être du mauvais côté de l’histoire», défend Agathe Bousquet…