Le gouvernement a autorisé la vente de produits non-essentiels par les commerçants, sous réserve que ceux-ci mettent en place le « click and collect », un système permettant de commander un article chez soi et de le retirer ensuite au magasin. Mais de nombreux abus ont été constatés avec des commandes parfois effectuées sur place et de longues files d’attente. Le gouvernement a donc rappelé aux représentants des commerçants qu’ils devaient respecter les règles mises en place.
Les commerçants pratiquant le « click and collect » sont dans le collimateur de Bercy. Devant les mauvaises pratiques constatées ici et là, avec notamment des marchandises commandées à l’intérieur du magasin, le gouvernement pourrait agir, selon une information publiée par LSA vendredi 6 novembre. Le Centre interministériel de crise (CIC) aurait entamé des discussions avec les représentants des commerçants, ajoute Capital.
Autorisé par le gouvernement pour les commerces vendant des produits non-essentiels, afin de maintenir leur activité, ce système permet aux consommateurs l’achat de produits par Internet ou par téléphone. Il suffit ensuite de venir les retirer au magasin. Mais dans certains d’entre eux ou dans certaines grandes surfaces, des abus ont été constatés, avec des commandes passées directement sur place ou devant le magasin et non pas au domicile.
Ne pas confondre « click and collect » et « ask and collect »
« Il ne faut pas confondre le click and collect et le ask and collect », a résumé un proche du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, au Parisien…